Bien choisir sa Thérapie
Qu’est-ce que la thérapie brève ?
Quelle différence avec la thérapie “classique” ?
Pourquoi choisir la thérapie brève ?
Souvent, en France, lorsque l’on parle de thérapie, on a en tête trois types de thérapeutes :
le/la psychanalyste, le/la psychiatre et le/la psychologue.
Depuis une vingtaine d’années a émergé en France un autre thérapeute : le psychopraticien.
Le psychopraticien/la psychopraticienne est un thérapeute formé à des techniques thérapeutiques issues majoritairement des Etats-Unis, en Californie, et imprégné de l’esprit de l'École Palo Alto.
Le psychopraticien est un thérapeute, mais il n’est pas médecin comme le psychiatre. Il ne peut donc pas prescrire de médicaments ni établir de diagnostic. Il agit dans son domaine de compétences, la thérapie brève, qui est une thérapie de changement, dite “orientée solution” : il recherche avant tout la manifestation d’une problématique plutôt que son explication. En résumé, il vous demandera plutôt “Comment faites-vous pour aller bien ?” plutôt que “Pourquoi allez-vous mal” !
La thérapie brève prend donc racine aux Etats-Unis, à l’école dite de Palo Alto. C’est un courant de pensée et de recherche thérapeutique datant de 1950. Il s’agit d’un recoupement de théories issues de la socio-linguistique, de la communication, des sciences de l’information, de la psychologie et de la cybernétique, c’est-à-dire de notre fonctionnement, de notre comportement et de notre langage.
Les grands noms de la thérapie brève, parmi les plus connus sont : Gregory Bateson , Jay Haley , Paul Watzlawick.
Ces fondateurs de la thérapie brève moderne vont créer en 1968 le MRI (Mental Research Institute), un laboratoire de recherche à la pointe en matière de psychothérapie brève et thérapie familiale. C’est dans ce centre que vont être élaborées les techniques de thérapie en lien avec nos processus mentaux, notre schéma de communication, et à notre fonctionnement global pour créer la thérapie brève telle que nous la connaissons.
La thérapie brève s’intéressant avant tout à la résolution du problème et non à sa compréhension, ce n’est pas une démarche intellectuelle de réflexion sur soi mais plutôt une exploration concrète et active de ses ressources
On dira volontiers en thérapie brève que la connaissance du pourquoi n'est ni nécessaire ni suffisante pour changer. La connaissance du comment est par contre primordiale: comment la personne procède-t'elle ici et maintenant pour créer et entretenir son problème?
A vous de decider si vous souhaitez un travail d'analyse, une thérapie de soutien ou une thérapie de changement.